L'Apocalypse selon Saint Jacky.

« Jacky avait raison... C'est l'apocalypse intime. Tout les repères sont abolis. Un nouveau corps, un nouvel esprit, plus affûtés. Un nouveau monde. Je meurs et renais chaque seconde. Les cycles se succèdent frénétiquement. Plus rien n'est impossible. Je suis le flot. Soudain.. Un calme ahurissant me coupe le souffle. Je suis un arbre, un rocher, silencieux, immobile... Je suis la permanence rassurante de la nature. Je suis là depuis des milliards d'années. Il y a quelque-chose à apprendre, ici... Un secret... Mais je ne sais où regarder. Je suis là. J'attends des années. Personne ne vient. Rien ne bouge. Le silence nivelle tout, m'allège de l'inutile. Rien ne peut me blesser. Je suis la pierre. Je suis l'oeuvre du temps. »

Blast de Manu Larcenet.

« Anti-intellectualism has been a constant thread winding its way through our political and cultural life, nurtured by the false notion that democracy means that my ignorance is just as good as your knowledge. » 

- Isaac Asimov

Naphtaline.

Qu'est-ce que l'Identité ? Une identité peut-elle réellement être aboutie ? N'évolue-t-elle pas en fonction de chacun des instants de nos vies ? Ne passe-t-elle pas son temps à se déconstruire puis à a se ré-assembler différemment ? N'est-on pas sûrs de certaines choses, certaines valeurs auxquel(le)s nous sommes pourtant attachés ? Y a-t-il des éléments de ce que nous sommes qui soient immuables ? Et ces éléments, si tant est qu'ils existent, les avons-nous choisi ? Ou devons-nous simplement nous en accommoder, voire les subir ? Dans ce contexte réflexif, qu'en est-il du libre arbitre ? Dans quelle mesure est-il libre ? Dans quelle mesure sommes-nous libres ? Et plus encore, sommes-nous libres de notre identité ? Sommes-nous libre ce que ce nous sommes ? Sommes-nous libres de nous-même ? Et si nous pouvions répondre à ce question avec une parfaite exactitude, le souhaiterions-nous ?

Dead on my feet.

« C'est avec ce mec que j'ai reperdu ma virginité.

C'est avec ce mec que je suis revenue là où on a d'autres choses à foutre qu'essayer d'arrêter de fumer, actualiser son CV et avoir peur de mourir. »

One way or another.

Aimer, c'est faire un choix. C'est accepter de ne plus être seul, de partager, d'être pour deux. Peut-être qu'être pour deux, c'est bien plus facile, en fin de compte. Parce que l'on choisit l'un des deux partis impliqués. Parce qu'on ne se contente pas de subir et de s’accommoder de ce que l'on est. Parce qu'au moins une personne aime ce que l'on est lorsqu'on est pas capable de le faire soi-même. Parce qu'on a le choix. Mais, au fond, ne faut-il pas déjà s'aimer un peu pour laisser quelqu'un d'autre nous aimer ? Et plus particulièrement lorsqu'on aime, on respecte, on estime cette personne qui nous aime. Peut-être qu'aimer les autres nous apprend d'une façon détournée à nous aimer nous-même..

« Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes. »